Le monument aux soldats morts en opex (bientôt ?) dans le Jardin Noir du parc André-Citroën
Voilà que l'on reparle du monument en hommage aux soldats morts pour la France en opérations extérieures.
Le sujet était, dès la semaine dernière, à l'agenda de Jean-Marc Todeschini, le secrétaire d'Etat chargé des anciens combattants et de la mémoire: "Mercredi 6 avril, 16h30: Entretien avec Anne Hidalgo, maire de Paris, pour évoquer l’installation en 2017, au parc André Citroën, du monument en hommage aux soldats Morts pour la France en opérations extérieures. Hôtel de Ville de Paris."
Réunion fructueuse, semble-t-il, suivie d'une autre rencontre, hier mercredi 13, en présence de Philippe Goujon, maire du XVe arrondissement de Paris. Jeudi, une autre rencontre était annoncée avec le général de corps d’armée Bruno Le Ray, gouverneur militaire de Paris.
Tous ces échanges ont permis d'affiner (pas de finaliser) le projet:
- - validation du site (voir ci-dessous),
- - engagement financier du MinDef (environ 1 millions €),
- - début des travaux en janvier ou février 2017.
Toutefois, il resterait encore des incertitudes, sur le coût total du réaménagement du jardin par exemple, ou des accords sur les heures d'ouverture des lieux etc.
Le parc André-Citroën (photo François Grunberg, mairie de Paris) est un jardin public situé sur la rive gauche de la Seine, sur le site de l’ancienne usine Citroën (XVe arrondissement). Il a été inauguré en 1992.
Pour en savoir plus sur ce parc
Le parc se divise en trois parties thématiques : le jardin Blanc, le jardin Noir et un grand parc central. Le monument sera installé dans le jardin Noir. Ce Jardin Noir de deux hectares, entre la rue Saint-Charles et la rue Leblanc, à la végétation touffue (pins, rhododendrons, rhus et chênes), comporte des gradins qui mènent à une petite place entourée de soixante-quatre jets d'eau.
Selon le site equipement.paris.fr, le Jardin Noir a été rebaptisé "jardin Eugénie-Djendi en 2015". Il rend hommage à la sous-lieutenant Eugénie-Malika Djendi (1923-1945), dite la "Merlinette", opératrice radio du Corps Féminin de Transmission d'Afrique du Nord, parachutée par les Services spéciaux d'Alger, résistante, déportée et exécutée à Ravensbrück. Quant au Jardin Blanc, il rend hommage à Caroline Aigle (1974-2007). Elle a été la première femme pilote de chasse (1999) et commandant d'escadrille (2005).